Que peut-on attendre de l’industrie 4.0 en 2017 ?
La France devrait connaitre l’avènement de l’industrie 4.0 en 2017. Plus qu’une évolution technologique, beaucoup y voit une nouvelle révolution industrielle, avec tous les changements de paradigmes associés. Quelle est donc cette révolution ?
De l’histoire à la théorie.
L’humanité moderne aura déjà connu trois révolutions industrielles théorisées : celle de la vapeur et du charbon, celle de l’électricité et de la chimie, enfin celle de l’informatique et des robots. Le continuum observé, c’est la concentration de puissance, qui a conduit à des unités de production de masse de plus en plus imposantes, et de plus en plus délocalisées. Ce qui est en train d’advenir, c’est une mutation vers l’agilité et une forme intelligente d’optimisation industrielle. L’industrie 4.0 en 2017 se veut flexible, optimisée et hautement adaptable. On voudra passer de la chaîne de production monolithique difficile à moduler en temps réel aux chaines très souples et quasi auto-reconfigurables.
Industrie 4.0 en 2017, de la théorie à la pratique.
Dans la pratique, on résume souvent l’industrie 4.0 à deux concepts principaux : l’internet des objets (IOT en anglais) et les systèmes cyber-physiques (CPS en anglais). Si les objets connectés commencent à être bien intégrés au niveau de nos vies, ils s’installent également dans l’usine du futur. Puces RFID, divers code- barres participent depuis longtemps à l’optimisation industrielle, plus récemment les imprimantes 3D ont pris une place, mais désormais objets et machines communiqueront entre eux d’eux-mêmes, et cela change tout. D’autant qu’apparaît la collaboration entre les éléments informatiques. Ces algorithmes collaboratifs peuvent aller jusqu’à ce qu’on appelle communément de l’intelligence artificielle, en tous cas les CPS vont établir et réguler les liens entre les IOT.
Le local et le mondial pour l’optimisation
On a toujours vu la remontée d’informations à partir de capteurs, puis la commande d’actionneurs au bout d’une chaine de décision plus ou moins souple. Maintenant, au sein d’un réseau interconnecté parfois autonome, certaines actions seront immédiates sans nécessité d’intervention humaine. Prenons l’exemple de la machine qui nécessite des maintenances régulières ou intempestives. Avant, il y avait des interruptions programmées et parfois une alerte remontée par un capteur. Les flux étaient répartis entre les machines pour permettre l’arrêt et l’opération. Demain, les machines se préviendront entre elles (l’IOT) et organiseront le mode dégradé (le CPS). Tout cela étant visible, analysé et tracé. Voilà si nous restons au niveau local d’une chaine de production, mais ce principe s’adapte à toute une usine 4.0, et pourquoi pas tout un réseau d’usines 4.0. Si le produit ne peut plus sortir de l’usine A, pourquoi ne pourrait-il pas sortir d’une usine B, la chaine logistique étant directement mise à jour ? Les algorithmes en sont capables du moment qu’ils reçoivent les informations adéquates.
Et l’homme dans tout cela ?
Malgré les apparences, l’homme reste au cœur de cette révolution. Le premier bénéficiaire sera le client. Sa commande, et même sa modification de commande, pourra être prise en compte rapidement jusqu’au cœur de la production. Souplesse, réactivité, qualité, au final prix seront les fruits de cette industrie 4.0. Les applications que nous développons chez Usitab, outre faciliter et réduire les saisies, permettent d’améliorer les volumes et poids de remplissage, afin de garder cette exigence de contrôle sur ces procédés.
Flexibilité, fiabilité, visibilité, optimisation des ressources intéresseront directement les industries et leurs managements. Les opérateurs verront leur travail fondamentalement transformé en qualité. C’est en tout cas la vision d’Usitab qui souhaite remettre l’homme au centre du processus décisionnel grâce à des outils qui lui permettre d’élargir sa vision et maximiser le sens de ses actions. C’est très concret et l’interconnexion rompt aussi l’isolement : les tablettes permettent des prises de décisions en commun !
L’industrie 4.0 en 2017 ne serait-elle pas plus efficiente et plus humaine ?