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Drône industrie 4.0

Le drone, nouvel outil de pointe de l’industrie 4.0

L’usage des aéronefs légers télé-pilotés, plus communément appelés drones, n’est plus réservé aux militaires ou aux passionnés d’aéromodélisme, loin de là. Les industries s’en servent pour mener à bien nombre de leurs activités professionnelles. Il faut dire que les performances de ces machines volantes ont nettement évoluées au cours de ces 5 dernières années. Leurs capacités d’emport et la diversité des outils dont on peut les équiper justifient amplement cet engouement pour ce que l’on prenait pour un jouet il n’y pas si longtemps.

 

Les activités industrielles nécessitent des drones adaptés

 

Quelle que soit la mission professionnelle à accomplir avec un drone celui-ci doit offrir des garanties à la fois pour la réussite des travaux mais aussi pour la sécurité des personnels qui sont amenés à en être proches. En règle générale les aéronefs télé-pilotés ne sont pas autorisés à évoluer en altitude à proximité du public. Les modèles de drones sont individuellement certifiés pour pouvoir voler en fonction de scénarios, S1 à S4, bien définis par la Direction Générale de l’Aviation Civile. Seuls des matériels volants de qualité professionnelle peuvent être employés pour des missions du même type.

La charge utile que peuvent emporter les drones professionnels actuels peut atteindre un poids non-négligeable. Les aéronefs utilisés dans un cadre industriel disposent de multiples moteurs puissants et résistants. Les modèles les plus couramment utilisés comportent 4 ou même 6 blocs de motorisation, moteurs et hélices, ce sont des quad-coptères ou des hexa-coptères. Les dispositifs les plus puissants sont équipés de systèmes doubles avec deux moteurs et des hélices contra-rotatives. Ils offrent une excellente stabilité et le drone peut embarquer des charges lourdes comme des caméras haute-résolution stabilisées, des capteurs industriels et même des produits chimiques, pour lutter contre les incendies par exemple.

 

Ils volent là où l’homme est en danger

 

Les drones ont l’énorme avantage de ne pas avoir de pilote à bord. Ils peuvent donc être employés dans des zones à risques où un accident ne sera synonyme que de perte matérielle. On retrouve de plus en plus les aéronefs télé-pilotés sur les scènes d’incendies ou de catastrophes industrielles. Ils permettent d’obtenir des informations précieuses pour les résorber. On peut même les équiper d’une charge largable, du retardant chimique par exemple, pour prendre une part active au combat contre le feu.

Le robot DRAGON de l’Université de Tokyo, récemment présenté, est basé sur un châssis articulé où la motorisation est fixée à chaque jointure. Il est capable de se reconfigurer physiquement en vol pour évoluer dans des espaces très étroits. Cela va grandement faciliter les opérations dans les zones détruites et contaminées par des radiations, des produits bactériologiques ou chimiques. De telles prouesses sont rendues possibles grâce à l’Intelligence Artificielle, omniprésente sur les drones, qui autorise notamment le pilotage, le suivi de mobiles et les évitements automatiques.

 

La voie aérienne permet d’accéder aux endroits les plus inaccessibles

 

Les endroits difficiles d’accès ne le sont pas pour les drones. La taille réduite de certains leur permet de se faufiler dans les emplacements les plus exigus. Ils sont de plus en plus utilisés pour inspecter des pièces ou des espaces inaccessibles à l’homme. On les retrouve dans l’aéronautique, Airbus les utilise pour contrôler le montage des cellules d’avions. Ils sont aussi fréquemment mis à contribution dans l’industrie lourde pour inspecter les grandes structures comme les cuves ou les cheminées. Là encore les technologies de pointe n’ont pas fini de nous surprendre. Des drones de la taille de petits oiseaux, voire d’insectes, sont déjà opérationnels. Ils vont encore repousser les limites de leurs interventions dans les espaces confinés.

 

Les drones autorisent la gestion de grandes superficies

 

L’industrie agroalimentaire s’est déjà largement approprié l’usage des drones pour un grand nombre de ses activités. C’est notamment le cas pour les domaines viticoles qui ont bien compris tous les profits qu’ils peuvent tirer de l’utilisation de drones. Munis de caméras haute définition ils veillent à la sécurité des parcelles et à la croissance des grappes. On peut aussi les équiper de capteurs spécifiques, notamment infrarouges ou de type lidar.

L’interprétation des données des premiers peut donner de précieuses indications quant au développement des feuillages et même sur la bonne hydratation des sols ou sur leur température. Le lidar, basé sur l’emploi d’un faisceau laser de mesure 3D, autorise le contrôle des parcelles. On peut en dresser un véritable plan tridimensionnel pour en suivre les évolutions. Les drones, associés à l’emploi des capteurs de l’Internet des Objets (IoT), vont devenir des machines agricoles comme les autres pour le viticulteur et l’agriculteur du XXIème siècle.

 

En route pour le transport automatisé par drones

 

Le futur emploi des drones c’est le transport. Déjà utilisé pour l’acheminement de médicaments ou de produits Amazon et de pizzas, l’aéronef télé-piloté va faciliter le déplacement des marchandises et des personnes. On aurait tort d’être dubitatifs quant à ces nouvelles missions, elles vont largement se généraliser d’ici 5 ans. L’industrie aura tout à gagner à employer ces nouveaux livreurs toujours à l’heure qui agiront quasiment en flux tendus, pilotés par des logiciels de CRM, les mêmes qui commandent déjà ceux de gestion de production.

Déborah Gregoire
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