L’état et l’industrie 4.0 en France
Emmanuel Macron, alors qu’il était encore ministre de l’Économie a affirmé que l’industrie 4.0 fait partie des meilleurs opportunité pour une réindustrialisation progressive et intelligente de la France. Mais ou en est l’industrie 4.0 en France ?
En effet, la situation de l’industrie française n’est pas des plus motivante. Elle fait d’ailleurs partie des principales sources de préoccupations, que ce soit de la population ou des responsables politiques. Il y a, par exemple, un retard d’investissement qui atteint actuellement 40 millions d’euros. Outre cela, nous constatons fréquemment des fermetures d’usines. Certes, des gains en productivité ont été constatés, tout comme de meilleurs coûts sociaux, mais ce n’est pas suffisant.
Pourquoi l’industrie 4.0 est-elle d’une importance capitale pour la France ?
L’industrie 4.0 en France permettrait de rattraper qu’elle a accumulée dans ce domaine depuis ces dernières années. C’est un moyen de supprimer la guerre qui a été récemment perdue en termes de robotisation – dans les années 90, par exemple. Par son intermédiaire, une réorganisation de la chaîne de production est possible, laissant ainsi la chance d’agir mieux, mais encore : une relocalisation de la production en France.
Au final, une chose est sûre : l’industrie 4.0 en France apporterait compétitivvité et innovation. Aussi, une numérisation de l’économie sera au rendez-vous, et cela se fait même de manière prompte. Si actuellement, nos perspectives sont encore limitées, ce ne sera plus le cas dans un futur proche, car nous ne connaîtrons plus de mur entre l’industrie et les services. Il en est de même pour les anciennes industries et celles du futur.
Les startups face à cette industrie du futur
Le processus vers une industrie 4.0 ne se fait pas automatiquement. L’industrie 4.0 en France favoriserait pourtant les investissements. La France possède déjà quelques belles initiatives comme la société Optimistik, co-fondée par MATHIEU CURA.
Quels sont les moyens pour y parvenir ?
D’un, l’une des méthodes connues de tous, est d’abord l’intégration des données dans un système d’information sur internet (le Big Data, les Clouds, la réalité augmentée, l’intelligence artificielle et de bien d’autres alternatives).
Grâce à ce dernier, les informations échangées au sein d’une entité seront assurément protégées, mais surtout : disponibles et pouvant être utilisés à tout moment. Le partage d’informations avec les collaborateurs est envisageable, et plusieurs sociétés commencent d’ailleurs à adopter un tel fonctionnement. En effet, une usine 4.0 suit le principe suivant : une communication optimale entre les intervenants ainsi que d’autres objets connectés.
Un exemple concret : les entreprises utilisent des applications, et celles qui sont les plus répandues concernent la “maintenance prédictive”. Elle sert à contrôler l’évolution des machines au fil du temps. Cela se réalise au moyen de capteurs pour ensuite réduire les dépenses et augmenter leur productivité. Ce sont notamment les industries de l’aéronautique qui en emploie. D’après les études, il a été constaté que 35% de gain ont été gagné en termes de disponibilité d’avions.
Les principaux intervenants
Comme évoqué précédemment, le processus vers une industrie 4.0 massive en France n’est pas plus faciles. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle plusieurs sont les acteurs qui agissent, dont l’État.
Il a notamment lancé un programme en avril 2015 intitulé : L’industrie du futur.
Son principal but est de mener les entreprises vers un nouveau mode de travail, qui est la modernisation des outils industriels.
Ce projet est construit sur une base de cinq piliers :
- Le développement de l’offre technologique ayant pour but de suivre de près les projets de l’entité concernée.
- L’accompagnement des entreprises, que ce soit financier, matériel ou autres ( il existe même des accompagnements personnalisés, comme des diagnostics)
- La formation des salariés pour qu’ils aient de nouvelles compétences. Ils peuvent donc mener à bien les tâches qui leur sont données. N’oublions pas le renforcement de la coopération européenne et internationale pour la recherche de partenaires, et l’Allemagne est particulièrement ciblée.
- Enfin, il y a la promotion de l’industrie du futur, ayant évidemment pour objectif de faire connaître les compétences des Français auprès des autres pays.
l’État n’as d’ailleurs pas perdu de temps s’est déjà activé puisqu’il accompagne plus de 15 projets.
Il faut par ailleurs souligner que des projets similaires ont déjà été menés auparavant, visant à préparer l’industrie du futur : “34 plans de reconquête industrielle”. Ce projet a été mené en 2013 et suit le principe suivant : une capitalisation des acquis.
Seulement, l’État n’agit pas en solo, les clusters et les autres pôles de compétitivité comme les CCI ont leur rôle à jouer. Les curseurs, étant des réseaux d’entreprises composés de PME et de TPE, ont eu l’occasion d’organiser des réunions à ce propos : donner forme aux industries intelligentes. En général, les membres de ces curseurs exercent tous des activités dans un même domaine ou une filière commune.
On constate déjà leur fonction dans le but qu’ils se sont fixé, qui est : conquérir des marchés inaccessibles aux simples entreprises, et l’industrie 4.0 en fait partie !
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