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La blockchain pour la sécurité alimentaire

Blockchain, l’arme fatale pour la sécurité alimentaire.

 

Vous avez dit blockchain ?

Blockchain est une technologie informatique qui s’apprête à révolutionner notre vie quotidienne ! Au départ, c’est un protocole permettant de sécuriser parfaitement des transactions numériques. Associée en 2008 à la monnaie bitcoin, la blockchain permet de tracer avec la plus grande fiabilité n’importe quel échange virtuel. Aujourd’hui ce sont surtout les banques et les administration qui s’y intéressent. Mais sa démocratisation promet d’être exponentielle. Quel rapport avec la sécurité alimentaire ? Car, la blockchain, plus que n’importe quel contrôleur assermenté va révolutionner la traçabilité. Le domaine de l’alimentation et de la sécurité des chaînes d’approvisionnement s’apprête donc à vivre sa plus grande révolution technologique depuis l’invention du réfrigérateur ! Et concrètement ? Blockchain France la définit ainsi : « La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente fonctionnant sans organe central de contrôle. C’est une base de données qui contient l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création ». La blockchain est partagée par l’ensemble des maillons de la chaîne. Chaque acteur peut vérifier la validité de la chaîne en temps réel. Le contrôle peut être effectué par tous, à chaque instant. Il est donc impossible d’en falsifier le cheminement. C’est un registre virtuel, infalsifiable : chaque information est dupliquée sur autant de serveur qu’il existe d’utilisateurs.

Voici 3 domaines dans lesquels la blockchain va révolutionner la gestion de la chaîne de production alimentaire !

  • Un meilleur contrôle sanitaire : moins d’intoxications alimentaires et de décès.
  • Plus de transparence, pour un cercle vertueux des bonnes pratiques.
  • Des données statistiques fiables, exploitables pour la logistique et contre les fraudes.

 

Notre nourriture plus sure ?

L’ensemble de la chaîne d’approvisionnement alimentaire s’est mondialisée et sécurisés années après années. A un niveau jamais atteint dans l’histoire. Malgré tout, les intoxications restent très nombreuses et augmentent. Car la complexification des systèmes de contrôles dans un réseau mondial de production, d’inspection et de distribution des aliments résulte de l’informatisation, présente à chaque point de parcours, du champs jusqu’à la fourchette. Mais selon l’Organisation Mondiale de la Santé, malgré tout, 600 millions de personnes tombent malade chaque année après avoir ingurgité des aliments contaminés. 420 000 personnes décèdent. C’est le revers de la médaille informatique : changement d’échelle pour le marché, changement d’échelle pour les enjeux de santé. C’est pour résoudre cette hétérogénéité des procédures informatiques, moyennement fiables, falsifiables, que la blockchain commence à être utilisée. Sur cette base, il est possible de construire aujourd’hui une chaîne alimentaire plus transparente, donc plus digne de confiance, en traçant avec précision et en authentifiant les marchandises à chaque nœud.

 

Vers un cercle vertueux ?

Tout le monde à encore en tête le scandale des lasagnes fabriquées frauduleusement à partir de viande de cheval. Ce type d’événements jettent opprobre sur tout un système et fragilise la confiance des consommateurs. L’autre grande vertu de la blockchain repose donc sur cette opportunité : améliorer la transparence en permettant aux consommateurs de rechercher des informations clés sur l’origine des aliments, un atout pour répondre aux préoccupations croissantes concernant la recherche d’une nourriture la plus saine. Cette transparence peut participer à promouvoir des pratiques plus souhaitables pour la santé et l’environnement.

 

Big data ?

L’industrie alimentaire se tourne vers la blockchain pour renforcer aussi la logistique en suivant par exemple les viandes et les récoltes de la ferme à la table. La technologie permet à différentes parties de la chaîne d’approvisionnement de partager des détails tels que la date à laquelle un animal a été abattu ou les conditions météorologiques au moment de la récolte. Les données peuvent être stockées à travers une photo sur un smartphone, transmise sur une plate-forme dédiée. Le système peut également lutter contre la fraude et les livraisons erronées. Le géant maritime danois Maersk estime que la technologie pourrait économiser des milliards de dollars en éliminant la fraude et les livraisons incorrectes.

En attendant demain… Cette transition impliquera des investissements pour pouvoir être organisée et banalisée. Un produit réfrigéré, en Afrique, expédié en Europe nécessitera au moins 30 personnes et 200 interactions. Mais le gain de confiance et l’optimisation des coûts sont au cœur des enjeux économiques de ce système. La blockchain représente donc un Graal pour les acteurs du secteur.

Loïc Le Doussal
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